Sud Horizons

Le président du parti El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a mis l’accent, samedi à Aïn Defla, sur la nécessité de «fédérer» les efforts de tous les Algériens en vue de mener le pays à bon port et de le faire sortir de cette conjoncture difficile.  «Il est absolument nécessaire, voire vital, que le pouvoir, les partis politiques et la société civile conjuguent leurs efforts en vue de faire sortir le pays du marasme dans lequel il se débat et de pouvoir le mener à bon port», a indiqué Belaïd lors d’une rencontre avec les militants de son parti en marge de l’inauguration du nouveau siège du bureau local du parti. Evoquant les dernières mesures de grâce dont ont bénéficié nombre de prisonniers du hirak, le chef du parti El Moustakbal a estimé que «la démarche du président de la République découle d’un souci d’apaisement à même de provoquer le déclic escompté par tout un chacun». Selon lui, la crise multidimensionnelle dans laquelle se débat le pays n’est pas seulement d’essence économique du fait de la chute des revenus des hydrocarbures, mais découle d’une «mauvaise gestion du pays, particulièrement durant les 20 dernières années de l’histoire du pays». «S'attardant sur le hirak, dont le deuxième anniversaire est sur le point d’être fêté, l’orateur a souligné que la célébration de cet événement doit constituer une occasion pour se réconcilier avec soi-même et, partant, aller de l’avant et faire face aux innombrables défis qu’il y a lieu de relever. «Le hirak a certes libéré le pays de ceux dont les pratiques en ont fait une propriété privée, mais nous avons encore du pain sur la planche au regard des innombrables défis qu’il y a lieu de relever en tout point de vue», a-t-il fait remarquer. Selon lui, la libération des énergies, l’encouragement des initiatives et la lutte contre la bureaucratie constituent autant de défis en attente d’être relevés. A la fin de cette rencontre, un hommage a été rendu aux enfants de chouhada auxquels des présents ont été remis.