En prévision du tournoi préolympique «Afrique-Océanie» prévu du 2 au 4 avril à El Jadida (Maroc), les équipes nationales de luttes associées entament aujourd’hui un stage à Kiev (Ukraine) du 17 février au 28 février avec un tournoi international. Juste après, les athlètes des luttes associées vont se déplacer en Hongrie, plus précisément à Tatapanya pour un autre regroupement du 1er au 15 mars.
Pour ces deux regroupements dans deux grandes écoles des luttes associées, les entraîneurs nationaux Bendjedaâ Mazouz et Zeghdane Messaoud ont convoqué 14 lutteurs, alors que le staff technique des filles, en l’occurrence le duo Aoune Fayçal-Benrahmoune Mohamed ont fait appel à quatre athlètes. Pour le directeur technique national Driss Houes, les deux camps d’entraînement sont deux étapes d’une grande importance pour faire avancer la préparation des athlètes en prévision du tournoi préolympique.
«Après des mois de confinement, nous avons eu un vrai chantier pour remettre sur pied nos équipes nationales physiquement et techniquement. D’ailleurs, nous sommes repartis de la case départ. Pour un premier bilan, je suis satisfait de la réaction de nos athlètes, qui, malgré le drame de perdre le défunt Rabah Chebbah, n’ont pas perdu leur prise pour maintenir leur montée en puissance» a-t-il indiqué. Houes, qui a fait un travail remarquable depuis qu’il a pris les commandes de la DTNA, a fait également savoir que le championnat d’Afrique qui aura lieu à El Jadida du 6 au 10 avril constitue également une des priorités de l’instance fédérale. «Depuis 2018, nous avons réussi à nous imposer sur le plan continental, après des années de labeur et de travail à partir de la base. Nos jeunes de l’époque sont actuellement des seniors qui arrivent à chaque fois à progresser dans le classement mondial. D’ailleurs, nous espérons placer plusieurs athlètes d’ici les Jeux olympiques de Tokyo dans le top 5, ou le top 8.» A propos de l’objectif durant le tournoi préolympique, Houes a fait savoir qu’il s’agira de viser un maximum de qualifications pour les olympiades. «Nous savons que la concurrence sera très rude et les places pour l’événement olympique seront limitées, à savoir deux tickets à composter pour chaque catégorie de poids. Toutefois, nous sommes confiants et optimistes, vu que nous connaissons parfaitement les qualités de nos lutteurs.» Concernant d’autres facteurs qui pourront être pénalisants comme l’arbitrage, Houes ne veut pas penser à de tels paramètres. «Mon seul souci est de présenter sur le tapis des athlètes bien préparés. Le tournoi préolympique est une opportunité en or pour réaliser le rêve de participer aux JO. Si nous réussirons à qualifier plusieurs athlètes, nous avons la suite d’un programme consistant pour que notre participation aux JO soit plus qu’honorable» a-t-il estimé.
Adel K.