L’agenda politique du parti des travailleurs (PT) n’est pas tributaire de celui des autres formations politiques, a affirmé Lundi à Alger, la SG du PT, Louisa Hanoune, rappelant que le PT ne suit pas le même mouvement que les autres partis. «Notre appel à l'élection d'une assemblée nationale constituante n’entre pas dans le cadre des initiatives politiques présentés par les autres partis pour sortir de crise. Il s’agit plutôt d’une campagne de sensibilisation pour les citoyens et ne concerne en rien l’approbation ni l’accord des autres formations politiques », a-t-elle expliqué en marge de l’ouverture de la rencontre avec les cadres du parti des wilayas du centre. Concernant la situation du pays, Mme. Hanoune a souligné l’impératif de lutter contre la corruption, la marginalisation et la bureaucratie pour protéger les institutions publiques. « Un programme préventif au profit de toutes les franges de la société est nécessaire », a-t-elle estimé. Selon elle, il faut poursuivre la lutte contre toutes les formes de criminalité et de corruption pour protéger l’argent public et la propriété collective. En outre, la SG du parti des travailleurs a mis en exergue la nécessité de lever le gel sur le recrutement au profit des jeunes et l'adoption d'une orientation économique et sociale au service des citoyens pour consolider la confiance entre le citoyen et l'Etat. Elle a également insisté sur l’importance d’impliquer davantage les jeunes dans l’économie nationale pour la construction d’un Etat fort. « L’enjeu capital sera de mobiliser les jeunes pour préserver la cohésion de la nation et défendre la souveraineté nationale et la démocratie politique », a-t-elle souligné. Une mobilisation qui, selon elle, doit se traduire par la mise en œuvre de tous les moyens politiques afin de préserver les droits acquis et recouvrer les droits perdus. La secrétaire du PT a aussi plaidé pour la préservation des acquis réalisés par l’Algérie dans les domaines social, économique et politique « afin de renfoncer la sécurité du pays ».Abordant les événements survenus dernièrement à Sidi Bel Abbes sur l’interdiction du festival culturel, Louisa Hanoune a indiqué que « ces opposants veulent que l’Algérie vivent dans le moyen âge ». Elle a également appelé les autorités à répondre à ces agissements d’une main de fer pour rétablir l’ordre dans la région et a déploré l’intervention tardive du ministère de la culture qui a, selon elle, mis du temps à gérer la situation.
Walid Souahi