Le ministre de la Communication, Porte-parole du gouvernement et ministre de la culture par intérim a insisté, ce jeudi, sur l’impératif de respecter l’éthique et la déontologie par les médias à l’approche de l’élection présidentielle du 12 décembre prochain.
Lors d’un point de presse, en marge de l’ouverture des travaux d’une journée d'étude sur « l’impact des réseaux sociaux sur la société, enjeux et défis » organisé par le Conseil national des journalistes algériens, à l’hôtel El Riadh de Sidi Fredj, Hassan Rabehi a fait savoir que l'Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a établi une Charte d'éthique des pratiques électorales qui sera un guide comportement pour les candidats et où leur représentant lors de la campagne électorale dont le coup d'envoi sera donné dimanche.
L'Anie a pris des décisions de consacrer le même volume horaire pour tous les candidats. Cela leur permettra de présenter d’une manière égale leur programme et leur projet.
Le ministre a affirmé que son département ne se mêlera du travail de l’ANIE. « Les décisions de l'ANIE ne sont dictées par aucune institution de l’Etat. Nous n’interférons pas dans son travail et nous sommes prêt à l’aider dans sa démanche selon sa demande», a-t-il assuré.
L’Etat, a rappelé M. Rabehi, a mis tous les moyens à la disposition de l’ANIE pour la réussite des présidentielles afin de sortir de la crise politique que traverse le pays. « Le 12 décembre sera une date historique puisqu’elle permettra à l’Algérie de passer vers une autre étape »,a-t-il dit.
Une occasion pour le porte-parole du gouvernement de rappeler que le champ médiatique est libre. « Le journaliste doit être professionnel et responsable. Ses écrits ne doivent pas découler de rumeurs et de sensationnel », a-t-il ajouté. Selon lui, le grand danger réside dans la propagation des Fake News. Le rôle des journalistes est deconfirmer où d’infirmer l'information avant de la partagée notamment en cette périodes sensible que traverse le pays.
Par ailleurs, dans son allocution d’ouverture des travaux de la journée, le ministre a félicité le Conseil pour le choix de ce thème qui touche toute de la société. « Les réseaux sociaux occupent une grande place dans la vie moderne puisque sont devenus une source principale de l'information », a-t-il dit.
Selon lui, plusieurs études ont confirmé les effets négatifs dû à l'utilisation des réseaux sociaux sur le développement mental des enfants et des jeunes. Ces derniers s 'éloignent de plus en plus de la vie réelle et vivent dans un monde virtuel.
Samira Belabed